Mercedes G500 cabriolet

Détails & description

1979, Mercedes présente son premier 4×4, destiné à l’armée allemande et développé depuis 1972 avec le spécialiste autrichien Steyr-Puch. Comme tout véhicule militaire, il se devra d’être solide mais aussi de vraiment pouvoir passer partout. Mais Mercedes, constructeur de référence s’il en est, n’ira pas par quatre chemins et équipera l’engin de blocages sur les deux différentiels, d’une boite de transfert à deux rapports synchronisés permettant de passer en boite courte en roulant, ainsi que de suspensions à ressorts hélicoïdaux.

Ces derniers éléments en firent bien vite sa spécificité : les ressorts hélicoïdaux sont garants de bons débattements, et avec ses deux blocages de différentiel, il est difficile d’arrêter un G dans sa progression. Et plus le terrain est sec, plus cela se vérifie, le seul défaut de l’engin étant un poids important : pour faire du franchissement, il ne faut pas hésiter à choisir une version bâchée, pour abaisser le centre de gravité.

Le constructeur compte bien vendre sa bête aux particuliers, et qu’il faut pour cela égaler les prestations des Range Rover et autres Jeep Wagoneer. C’est dans cette optique que la boite automatique et la climatisation deviennent disponibles dès 1981. En 1982, la peinture métallisée et les jantes alu font alors leur apparition, ainsi que les élargisseurs d’ailes, des attributs qui étaient alors peu fréquents. Cette année-là, Jacky Ickx et Claude Brasseur gagnent le Paris-Dakar avec un 280 GE de 220 chevaux.

Fin 1989, le Mercedes 280 GE laissera la place à un 300 GE restylé.

En 2013, un gros restylage sera proposé sur le Classe G. On notera donc de nouveaux entourages de phares avant qui intègrent désormais des leds diurnes de manière plutôt discrète notamment quand le G est dans une livrée claire, des nouveaux rétroviseurs plus aérodynamiques qui reçoivent les rappels des clignotants, et enfin le G sera proposé avec une nouvelle gamme de jantes alu qui marie les modèles classiques et des jantes millésime 2013.

Dans l’habitacle, les choses évoluent beaucoup plus, notamment du coté de la planche de bord et de la console centrale qui se modernisent pour nous rappeler ce que l’on trouve sur les roadsters ou coupés du constructeur stuttgartois. Ainsi le combiné porte instruments adopte les fameux fûts couleur alu qui enserrent un écran TFT couleur qui donnent toutes les informations nécessaires matière de sécurité, de navigation ou des fonction du système Comand. Le volant est lui aussi nouveau pour le Classe G comme la console centrale qui s’inspire de celle des berlines, coupés, roadsters ou SUV de Mercedes Benz.

Au chapitre mécanique, le Classe G sera proposé dans les versions suivantes :

– G500 avec le V8 5.5 L de 388 ch, 530 Nm (disponible avec le cabriolet), BVA 7G-Tronic
– G350 Bluetec avec le V6 3.0 L diesel de 211 ch, 540 Nm, BVA 7G-Tronic
– G 63 AMG avec le V8 5.5 L Biturbo de 544 ch, 760 Nm, BVA 7 G-Tronic, système S&S
– G 65 AMG avec le V12 6.0 L Biturbo de 612 ch, ~ 1000 Nm

L’auto proposée est donc un G500 Cabriolet de 2013, donc en version V8 de 388 cv. Ce G a été livré neuf en allemagne et acquis par l’actuel propriétaire à Monaco. Initialement Blanc intérieur Designo crème, un covering Gris Mat a été fait sur la voiture.

On notera également que les boucliers et élargisseurs d’ailes des 63 AMG ont été posés par l’actuel propriétaire. Les pièces d’origine sont bien entendu disponibles.

La voiture est en parfait état de présentation et de fonctionnement. Le covering est très bien fait avec évidemment les intérieurs de portes.

Mécaniquement, rien n’est à signaler, tout est parfaitement fonctionnel. Le carnet d’entretien est bien entendu présent et une révision sera réalisée pour la vente.

Reprise et financement possible.

Crédits photos Kevin van Campenhout pour Eleven Cars.