Mercedes 280 SL Pagode

Détails & description

Après avoir commercialisé les Mercedes 300 SL et 190 SL dans les années 50 et au début des années 60, Mercedes devait renouveler sa gamme de roadsters avec un cahier des charges assez compliqué : succéder à ses prestigieuses ainées, et en même temps reprendre des éléments existants de la gamme afin de réduire les coûts.

Le dessin de l’auto est confié à Paul Bracq, et le résultat est très flatteur. La ligne ponton des générations précédentes a été reprise et totalement aplatie afin d’accroître la visibilité vers l’extérieur, un des éléments du cahier des charges imposé par Mercedes. La véritable particularité de cette génération de SL est le Hard-Top dont le dessin donna le surnom de Pagode. L’intérêt de ce toit concave étant d’améliorer la visibilité exterieure avec des montants plus fins et des vitres plus hautes. En 1963, la première génération de Pagode est présentée au Salon de Genève, avec le 230 SL type W 113.

L’habitabilité du SL W113 est assez exceptionnelle surtout quand on sort d’un 190 SL. La place pour les jambes est importante et la banquette derrière les sieges permet de mettre un enfant en biais. La position de conduite est bonne même pour un grand gabarit et les détails typiques des autos de cette époque prêtent toujours à sourire : taille de la jante du volant, …

Mécaniquement, la première génération de pagode était équpée du 6 en ligne de 2300 cm3, équipé d’une pompe à injection Bosch. En 1966 le 2500 cm3 apparaît et en 1968 le 2,8 litres développant 170 cv avec un couple de 24,5 m/kg à 4 500 t/min. Le 280 SL affichait à l’époque des performances honorables avec un 0 à 100 km/h en 10 secondes et un KM D/A en un peu plus de 30 secondes, toutefois loin des sportives de l’époque. La Pagode était proposée au choix en boite manuelle ZF à 5 rapports ou en BVA 4.

Tous modèles confondus, les Pagode seront produites à près de 50 000 exemplaires dont 23 882 pour le 280 SL.

L’auto présentée est une Pagode d’origine américaine de 1971. Elle est équipée de la BVA à 4 rapports. L’auto affiche 96 400 miles au compteur. Le propriétaire actuel possède l’auto depuis 2009, et de nombreux frais ont été faits sur l’auto sur les 6 dernières années :
– 2011 : depose et réfection BVA (6292 euros),
– 2012 : remplacement faisceau électrique, capote neuve, remise en état des arceaux, polissage des chromes (9732 euros),
– 2012 : remise en état du circuit d’essence et remplacement du réservoir (1347 euros),
– 2012 : installation d’une ligne Inox, reconditionnement de l’alternateur, remise en état de la timonerie de commande de boite (3460 euros),
2013 : remplacement des durites de refroidissement, du calorstat, durites de DA, contrôle de la distribution, réglage du jeu aux culbuteurs, service complet, … (2924 euros),
– 2016 : service, allumage électronique et bobine neuve (1292 euros),
– 2016 : dépose du pont arrière pour réfection de l’étanchéité et remplacement du plancher AVD et de la tole d’habillage du bas de caisse droit (3615 et 2437 euros).

L’auto a donc été régulièrement suivie, elle fonctionne très bien en mécanique. La carrosserie est saine, une peinture a été refaite il y a de nombreuses années, l’auto est dans un état correct de présentation cosmétique. La peinture est passée par certains endroits. On note un petit peu de corrosion superficielle sur 2/3 endroits : retour de bord d’aile ARG, intérieur de PC, traverse avant. L’auto ne présente pas de trace de choc ou d’accident.

L’intérieur est d’origine et en état bon état d’usage, le bois du tableau de bord joue un petit peu.

Elle est équipée de son hardtop d’origine et du troisième siège optionnel.

Cette auto est soit une auto pour rouler pendant quelques années avec une auto saine, soit une très belle base de restauration pour en faire une auto vraiment belle. Les parties mécaniques de l’auto sont réellement en excellent état, et de nombreux frais ont été réalisés.

L’auto est visible dans nos locaux.

Elle sera livrée expertisée par le cabinet Aestime.

N’hésitez pas à nous contacter pour davantage d’informations.

Crédits Photos Kevin von Campenhout pour Eleven Cars