Jaguar Type E 3.8 FHC FIA specs

Détails & description

Lorsque Jaguar dévoile sa Type E au salon de Genève en mars 1961, c’est la surprise totale. Surprise, car personne n’avait eu d’informations préalable sur la future Grand Tourisme de la marque de Coventry, et également parce que la ligne de la Type E a totalement subjugué les foules. Une ligne époustouflante, un châssis sportif tout en restant confortable (pour l’époque) et des performances de premier ordre caractérisait alors la nouvelle Jaguar Type E. Sans parler du prix sans concurrence alors, puisque 3 fois moins cher qu’une Ferrari et deux fois moins qu’une Maserati…

On a souvent attribué le design de la Jaguar Type E à Sir William Lyons. Mais comme dans chaque genèse d’automobile, il y a un capitaine à la barre, et toute une équipe derrière lui qui travaille dans son ombre. C’est exactement le cas de la conception de la Jaguar Type E puisque c’est Malcom Sayer, aérodynamicien qui vient de l’industrie aéronautique, qui assume la paternité du coup de crayon.

Pour la sa Jaguar Type E, Coventry l’équipe d’une version réalésée du moteur XK. Le 6 en ligne a désormais une cylindrée de 3,8 litres et conserve son caractère de moteur longue course. Plus de couple donc dès les plus bas régimes, mais des régimes de rotation maximum peu élevés. La puissance annoncée par l’usine est de 265 ch à 5500 tr/mn et un couple de 35,9 mkg à 5500 tr/mn.

A la fin de l’été 61, la production des Jaguar Type E démarre à l’usine. En octobre, les premières modifications mineures apparaissent avec les crochets de capot de verrouillage extérieur qui laissent place à une commande intérieure. L’année suivante, c’est le premier gros changement de structure sur les Jaguar Type E : le plancher n’est plus plat, mais surbaissé au niveau des pieds. On différenciera ainsi les premiers millésimes des suivants en les appelant  » plancher plats « .

Pour son dernier millésime de production, en 1964, les derniers exemplaires profitent du premier rapport synchronisé. Au salon de Londres de la même année, le moteur 4,2 litres remplace le 3,8 litres. Jaguar arrête la production des Jaguar Type E MkI 3.8. Au total 15 482 exemplaires de Jaguar Type E MkI 3.8 toutes carrosseries confondues auront été produits.

Cette Type E a été livrée neuve en Californie en mai 1962. Elle était dans une livrée creme / noir. Elle a depuis été passée en configuration VHC.

Voiture détentrice d’un passeport compétition (HTP) no GR5038 délivré par la FIA et préparée compétition aux normes FIA GT Sports Car Annexe K avec arceau de sécurité 6 points d’ancrage, coupe circuit et extincteur sièges baquet homologué et réservoir essence compétition aluminium 80 litres avec mousse de sécurité et double pompe à essence électriques et durites aviation.

Moteur compétition ROB BEER 6 cylindres 330 cv à 6500 tours / min équipé de WEBER 45 DCOE avec pipe d’admission Lynx, échappement latéral conforme usage routier, radiateur d’eau aluminium LYNX, boite de vitesse 4 rapports, embrayage bi-disques en métal fritté, pont 3,77 avec radiateur de pont. Suspensions EIBACH / KONI et barres de torsion LYNX

Roues jantes Dunlop Racing à fixation papillon.

Cette auto a participé au Tour Auto (2015 et 2018), Le Mans Classic(2014) et différentes épreuves Endurance Sixties de la saison 2012 – 2014 (Dijon Age d’Or, 10 000 Tours du Castelet, Spa Classique, etc.).

Voiture éligible pour les principales compétitions GT Classiques dont Tour Auto, Le Mans Classic,…

Cette Type E est utilisable au quotidien mais surtout très efficace et agréable pour un usage compétition historique grâce a sa grande fiabilité, un vrai plaisir de conduite avec une voiture vive, précise et très rapide jouissant de montées en régime du moteur digne d’une véritable voiture de course. Le moteur a été refait en 2014 et compte moins de 3 000 km au compteur tandis que la boite de vitesse est neuve avec moins de 2500 km d’usage (un Tour Auto) depuis son changement en 2015.

Voiture entretenue par le préparateur « Classic Garage » spécialiste compétition voitures anglaise sans interruption depuis 2011.

Crédits Photo Thomas Cortesi pour Eleven Cars