Ferrari BB 512
Marque : Ferrari
Modele : BB512
Année : 01/1977
Couleur : Rosso Corsa / noir
Kilométrage : 22 000 km
Prix : vendue
Détails & description Cette voiture m'intéresseMarque : Ferrari
Modele : BB512
Année : 01/1977
Couleur : Rosso Corsa / noir
Kilométrage : 22 000 km
Prix : vendue
Détails & description Cette voiture m'intéresseL’histoire de la « Berlinetta Boxer » remonte paradoxalement à la présentation en 1966, par Lamborghini, de la Miura, première grand Tourisme à moteur central arrière transversal. Cette GT à la ligne agressive, et dont la structure innovante était directement inspirée des Sport-Prototypes de l’époque, présentée de surcroît par une marque encore peu connue, donna aux yeux de beaucoup d’observateurs, un « coup de vieux » à la 365 GTB4 Daytona, qui était alors le vaisseau-amiral de la gamme Ferrari.
Ferrari se devait de réagir, même si la doctrine officielle de Modène était que le moteur avant restait la meilleure solution pour une Grand Tourisme à hautes performances. La Daytona recontrait d’ailleurs un succès durable auprès des clients, notamment grâce à ses performances et à sa ligne.
Ferrari pouvait se donner le temps de peaufiner l’étude et la conception de sa première GT à moteur central (hors Dino) qui durèrent plusieurs années. Le processus avait en fait commencé dès le Salon de Turin 1968, ou PininFarina avait présenté l’étude P6 déjà à moteur central, élégamment dérivée des prototypes P3/P4 du milieu des années 60. Cette lente gestation aboutit enfin à la présentation, au Salon de Turin 1971, de la 365 GT4 / BB, stylistiquement proche de la P6, et devant succéder à la 365 GTB/4 Daytona.
La production ne commença que deux ans plus tard, après la présentation de la voiture définitive au Salon de Paris 73, et alors que les nombreux succès en compétition des Ferrari 312 B (F1) et 312 PB (Sport-Prototype) avaient confirmé la validité technique de la structure 12 cylindres à plat (désignée aussi parfois: « en V à 180° », car n’étant pas un réel boxer).
La nouvelle Ferrari, à la ligne superbement pure et efficace, dessinée par Leonardo Fioravanti pour PininFarina, était équipée d’un flat 12 de 4390 cm3, dont l’architecture était, dans la meilleure tradition Ferrari, dérivée du moteur utilisé en course. Grâce à une étude aérodynamique approfondie, l’alimentation en air et le refroidissement du moteur central ne nécessitaient plus de prises d’air latérales jusque-là inévitables sur les prototypes de compétition. Le moteur flat-12 en plus d’offrir aux clients la plus récente technologie de la compétition, innovait par l’adoption d’un système de distribution par courroies, plus silencieux que les chaînes, et réduisant l’inertie des pièces en mouvement.
Il convient de distinguer trois séries successives :
– la 365 GT/4 BB (365 désignant la cylindrée unitaire en cm3, 4, le nombre d’arbres à cames, et BB signifiant Berlinette à moteur Boxer),
– puis la 512 BB (la nomenclature était alors passée à une combinaison du nombre de litres de cylindrée, soit 5, et du nombre de cylindres, 12, le sigle BB demeurant identique),
– enfin la 512 BBi (i pour injection).
Sur l’ensemble de la lignée, 29 voitures furent officiellement destinées à la compétition, et remportèrent de nombreux succès (sous les couleurs du North American racing Team et du garage Francorchamps, entre autres), dont l’un des plus notables fut la victoire au Mans en catégorie IMSA.
En 1976, la 365 GT 4/ BB fut remplacée par la 512 BB. La nouvelle génération de Ferrari était parvenue à maturité. La différence essentielle avec la 365 était l’augmentation de la cylindrée à 5 litres, la puissance restant identique (mais atteinte à 6800 t/mn au lieu de 7700) avec cependant un couple plus élevé, et donc des performances encore mieux exploitables. La lubrification s’effectuait dorénavant par carter sec, une caractéristique des moteurs de compétition, assurant plus de fiabilité en usage sportif.
Sur le plan esthétique, le dessin de l’arrière était simplifié avec quatre feux ronds au lieu de six, et quatre échappement contre six également, tandis qu’un déflecteur était inclus sous la jupe avant afin de parfaire l’équilibre aérodynamique. Enfin, deux prises d’air discrètes de type NACA étaient implantées devant les roues arrières pour améliorer le refroidissement des freins. Des jantes arrière de 9 pouces ont également dicté des arches de roues plus galbées, avec un effet évocateur de puissance très réussi.
Construit jusqu’en 1981, ce modèle est plus puissant que la version à injection qui lui a succédé (512 BBi), et qui délivrait 20 chevaux de moins en raison des contraintes des normes anti-pollution.
La 512 BB à carburateurs dispose d’un bloc douze cylindres de 4942 cm3, entièrement en alliage léger, à chemises rapportées en fonte, avec lubrification par carter sec, et délivrant 360 chevaux à 6800 t/mn. Comme sur la 365 GT4 BB, la boîte 5 vitesses est placée sous le bloc-moteur, la forme plate de celui-ci autorisant cette originalité de conception sans pénaliser le centre de gravité.
Ce coupé deux places dispose d’un châssis tubulaire renforcé de panneaux métalliques, tandis que la carrosserie, réalisée chez Scaglietti, est en acier avec ouvrants en aluminium, et certains éléments en composite fibre de verre (nez et jupe arrière). Il est donné pour 290 km/h, mais certains conducteurs affirment avoir été chronométrés à plus de 300 km/h sur circuit. La BB effectue les 400 m départ arrêté en 13 secondes..
La 512 BB a été produite de 1976 à 1981 en 929 exemplaires au total (1007 pour la 512 BBi, 387 pour la 365 GT4/BB), selon les chiffres suivants : 76 = 42 exemplaires, 77=164, 78=136, 79=191, 80=240, 81=156.
L’auto proposée a été livrée neuve en Allemagne. Cette auto a été intégralement restaurée il y a moins de dix ans. La restauration est de grande qualité. La peinture est impeccable, les alignements sont excellents.
Le travail de restauration a été intégral, les dessous de l’auto sont en parfait état. Les soubassements sont quasi neufs, les trains impeccables,…
L’intérieur a également été complètement refait et est quasiment neuf.
La mécanique n’a pas été mise de coté puisque le moteur a été intégralement refait. Depuis cette restauration, la voiture a été suivie par des spécialistes de la marque et est prête à partir.
Elle est certifiée Ferrari Classiche.
Reprise et financement possible.
Crédits photos Kevin van Campenhout pour Eleven Cars.