Bentley Azure

Détails & description

La Bentley Azure 2006 est le dernier cabriolet construit sur un châssis datant d’une époque où les marques Rolls-Royce et Bentley étaient sous le même toit et partageaient les mêmes moteurs.

Au début des années 1990, Bentley, qui a proposé pendant 15 ans des Rolls-Royce siglées du «B» ailé, commence à s’émanciper de Rolls-Royce en proposant une voiture résolument différente de l’esprit ultra-luxe de sa société-mère. Il s’agit de la Bentley Continental R, qui ne partage aucune pièce de carrosserie avec une Rolls-Royce et dont le volumineux moteur V8 de 6 752 cm3 se retrouve munie d’une injection électronique élaborée par Zytek et d’un turbocompresseur Garett. De quoi faire culminer la puissance aux alentours de 360 chevaux, car, ainsi qu’il est d’usage chez Rolls-Royce et Bentley, on n’affiche pas la puissance de ses étalons, pudeur oblige. Cette voiture est une véritable révolution dans l’histoire de Bentley. C’est au Salon de l’Automobile de Genève que Bentley décide d’enlever le haut de sa plus belle création, elle répondra à l’évocatrice dénomination d’Azure. Pininfarina aura d’ailleurs contribué à la production de ce cabriolet statutaire. Le mythique V8 «six-trois-quarts» dispose d’un couple conséquent de 76,5 mkg et parvient, associé à une boite automatique à 4 vitesses, à propulser cette luxueuse Bentley à plus de 240 km/h. Cette voiture des superlatifs a demandé deux ans de conception, dispose d’un empattement de trois mètres, en mesure plus de cinq de long pour un poids supérieur à 2,6 tonnes. Le but avoué est le confort sans failles de ses occupants, lovés dans un habitacle luxueux pourvu des meilleurs matériaux. La Bentley Azure est restée longtemps le cabriolet le plus cher du monde, vendu neuf plus de 350,000 $. Preuve de la qualité extraordinaire de cette voiture, il s’en est vendu plus de 1400 exemplaires jusqu’en 2002.

A l’intérieur, le bois et le cuir étaient les principaux matériaux utilisés. Certains boutons étaient métalliques, tandis que d’autres seulement étaient en plastique. Les grandes chaises plates à l’avant avaient de multiples réglages et même une fonction de massage. Au fil des ans, ce n’était pas inhabituel mais, en 2007, c’était quelque chose d’extraordinaire. Une caractéristique amusante était la double poignée d’ouverture intérieure, une pour les occupants des sièges avant et l’autre pour les passagers arrière qui pouvaient atteindre et ouvrir la porte.

L’auto proposée a été livrée neuve en France. Elle est dans un bel état de présentation. De nombreux frais récents ont été réalisés sur l’auto en 2020 :
– Mécanique : près de 15 000 euros de facture chez Paris Londres Automobiles (revision, amortisseurs, freinage, …),
– Capote neuve par la Sellerie du Mont Ventoux,
– Refection des cuirs et des boiseries.

Au total près de 30 000 euros ont été investis dans la voiture.