Austin Healey 100/4M FIA

Détails & description

Après que la voiture ait été présentée au salon de Londres de 1952, la production de l’Austin Healey 100 démarre en mai 1953 dans la célèbre usine Austin de Longbridge. Contrairement aux exemplaires d’avant série, elle est réalisée en  acier. Son quatre cylindres de 2663 cm3 et 90 ch est emprunté à l’Austin A 90 Atlantic. Hélas, il est accouplé à une mauvaise boîte de vitesses à trois rapports. La transmission, faiblesse traditionnelle des Anglaises… Facturé 2985 dollars, le modèle (série BN1) s’avère compétitif par rapport à la Chevrolet Corvette (3400 $) et à la Jaguar XK120 (4040 $) — Triumph TR2 coûte 2450 $ et la Nash-Healey… 5910 $.

Dessinée par Gerry Coker, la « Big Healey » apparaît comme une des plus belles réussites du design britannique. Racée et agressive mais d’un dessin très homogène, elle est un chef d’œuvre d’élégance. Et la livrée en deux tons qu’elle revêt souvent lui sied particulièrement bien. Quant aux rondeurs galbées de la poupe, elles offrent à la voiture un séant des plus sensuels. Equipée d’un pare-brise articulé, elle conserve la calandre en forme de cerf-volant des premières Healey.

L’évolution de la « Big Healey » est indissociable de la compétition. La première 100 engagée en course en mars 1953 (rallye Lyon-Charbonnières) est l’une des vingt premières fabriquées. Après l’échec subi aux Mille Milles, deux voitures dotées de freins à disque comme les Jaguar participent aux 24 Heures du Mans. Equipées de leurs accessoires de série, elles ont pour objectif de prouver leur fiabilité. Contrat rempli, les deux voitures terminent l’épreuve.

L’Austin Healey 100 connaît une première évolution en 1955 (série BN2) avec l’adoption du train arrière de la Morris Minor et d’une boîte de vitesses à quatre rapports — mais toujours aussi peu docile ! Une variante plus performante, la 100 M, s’intercale entre la 100 et la 100 S — le moteur est porté à 110 ch. La voiture est identifiable à son capot en aluminium percé d’ouïes et fixé par une sangle en cuir, ainsi qu’à sa peinture deux tons livrée en série (en option sur la 100).

Le modèle présenté est une Austin Healey 100/4 BN2 – 1956. Cette auto dispose de son bloc d’origine (certificat Heritage à l’appui). Elle a été importée des Etats-Unis en 2009 et totalement restaurée, avec un chassis neuf, et surtout une très importante préparation. 

L’auto développe 160 cv au banc de puissance (143 cv aux roues). Elle est montée comme une 100/4 M avec son capot à louvres, et un moteuar nettement plus performant. La préparation moteur a été réalisé sur la base de pièces Denis Welch en intégralité. Le dossier de l’auto est très important (voir photos), avec plus de 120 000 euros de factures. 

Cette auto dispose d’un PTH à jour. Elle a déjà participé à de nombreuses épreuves historiques : 10 000 Tours du Castellet, 2 Tour Auto, 2 Mans Classic, …

Nous avons longuement roulé avec cette auto avant d’en faire l’acquisition. Elle est en parfait état de fonctionnement et marche vraiment fort. Le moteur respire très très bien… La carrosserie est impeccable et cette livrée noire lui va à ravir. 

Bien que très préparée elle reste roulable tous les jours, en étant toutefois un petit peu sonore. Elle constitue une excellent opportunité pour participer à des épreuves historiques comme Le Tour et Le Mans Classic avec un budget de roulage et d’acquisition relativement raisonnable. 

La voiture vient avec deux baquets homologués pour la Course, 1 set de pneus supplémentaires en Dunlop Racing, une capote neuve, les pare-chocs d’origine et quelques pièces supplémentaires. 

N’hésitez pas à nous contacter pour davantage d’informations.